Saviez-vous que les jeunes professionnels de 25 à 34 ans estiment qu’il s’agit du facteur de bien-être au travail le plus important ?
Pourtant, selon l’Ordre des conseillers en ressources humaines agréées, au Québec, 42 % des employés québécois jugent recevoir peu ou pas de reconnaissance au travail.
Sachant que la reconnaissance au travail favorise le bien-être des employés et crée un climat organisationnel positif, il y a lieu de s’y intéresser.
Avez-vous des pratiques de reconnaissances établies dans votre organisation ?
Quel type de reconnaissance pratiquez-vous ?
Il existe 4 type de reconnaissance :
1. La reconnaissance existentielle
Elle donne le sentiment aux individus d’exister et d’être apprécié pour
leur valeur en tant qu’être humain (marques d’attention, prendre des nouvelles, souligner l’anniversaire, etc.).
2. La reconnaissance de la pratique
Elle concerne la manière dont un employé effectue sa tâche (les qualités professionnelles, les compétences et les comportements en milieu de travail).
3. La reconnaissance des efforts
Elle souligne la participation et la contribution aux processus de travail, les efforts et l’énergie déployés pour atteindre les objectifs, sans égard aux résultats (les efforts investis dans un projet même si celui-ci n’est pas complété).
4. La reconnaissance des résultats
L’appréciation du produit du travail et de l’atteinte des objectifs.
C’est bien souvent la reconnaissance des résultats qui occupe la première place dans les milieux de travail, car elle est mesurable et sans interprétation. L’objectif est atteint ou non.
La reconnaissance des efforts et de la pratique, quant à elle, implique une certaine subjectivité. Comme gestionnaire, nous ne sommes pas toujours sur le terrain pour évaluer chaque geste ou évaluer la contribution exacte de chacun du travail accompli. Ces deux types de reconnaissance pourraient donc être prises en charge par l’équipe elle-même. Entre collègues, la reconnaissance peut avoir tout autant de valeur et peut réellement renforcer les liens et l’esprit d’équipe.
Finalement quant à la reconnaissance existentielle, il ne faut surtout pas sous-estimer son importance et l’impact qu’elle peut avoir sur la motivation ainsi que l’engagement d’un employé. Elle fait appel à l’empathie et à la résonnance entre humains au-delà du travail à accomplir.
Dans un contexte où la rétention du personnel est une préoccupation importante, la reconnaissance devient un puissant levier pour créer un milieu de travail stimulant. À travers des gestes simples et des pratiques réfléchies, chacun peut contribuer à une culture d’appréciation car elle concerne toute l’organisation, et ce, au quotidien.
Enfin, pour que les initiatives de reconnaissance créent l’impact souhaité, je vous invite à lire les articles suivants :
- Comment pratiquer efficacement la reconnaissance ?
- La reconnaissance en mode télétravail
- Outil : des gestes simples au quotidien